Repérage Amiante et HAP dans les enrobés

Repérage Amiante et HAP dans les enrobés

Repérage Amiante et HAP dans les enrobés

Nous sommes équipés pour réaliser les diagnostics Amiante et Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) dans les enrobés sur tous types de routes, parkings, trottoirs. Plusieurs diamètres de carottage sont possibles en fonction de la densité et l'épaisseur de l'enrobé. Les différentes couches sont ensuite séparées en Laboratoire afin d'éviter tous risques de pollution entre les différentes couches d'enrobé.

Nous intervenons en toute sécurité :

  • un encadrant est formé AIPR (Autorisation d'Intervention à Proximité des réseaux) et réalise les DICT et les RDV avec les exploitants (GRDF notamment) afin de ne pas endommager les réseaux enterrés.
  • nous avons les équipements de protection pour intervenir en chantier mobile (Véhicule balisé avec Triangle AK5 et gyrophare , cônes de chantier pour baliser une zone de travail, matériel situé à l'arrière du véhicule, chasuble ou blouson de chantier...)

Notre carotteuse thermique est adapté à ce type de sondage et permet de sonder à une profondeur de 80 cm pour un diamètre allant jusqu'à 300 mm. Nos sondages sont systématiquement rebouchés au béton ou à l'enrobé à froid suivant les indications du client.

Les sondages sont, en général, localisés sur site à la bombe de chantier puis sur plan précis et agrémenté de 2 photographies (une permettant de localiser le sondage et une de la carotte à côté d'une échelle). Une localisation GPS peut également être ajouté. Le rapport indiquera également différentes épaisseurs.

Pour toutes demandes de devis gratuits, nous avons besoin des surfaces de parkings ou des longueurs de routes concernées par les futurs travaux afin de déterminer le nombre de sondages.

 

NOS ATOUTS

Intervention sécurisée : Formation AIPR, réalisation de la DICT pour la protection des réseaux enterrés

Localisation précise sur plan, sur site (bombe), photographies / Localisation GPS sur demande

Mode opératoire SS4 au point pour la réalisation des prélèvements/sondages, avec un nettoyage par aspiration absolue, une gestion des déchets susceptible de contenir de l'amiante.

Véhicule équipé chantier mobile (balisage, triflash, gyrophares), Carotteuse thermique puissante

La maintenance du patrimoine routier nécessite des interventions sur les couches de chaussées pour entretenir, régénérer les couches de surface ou réhabiliter la structure. Certains enrobés posés avant 1997, aujourd'hui interdits, sont reconnus comme pouvant générer des problèmes de santé pour les travailleurs lors de leur manipulation ou à leur contact.
En conséquence, préalablement à l'établissement du cahier des charges définissant les travaux à réaliser, le donneur d'ordre doit caractériser les enrobés concernés afin de s’assurer de l’absence d'amiante et/ou de HAP en teneur élevée dans l'enrobé.
Dans le cas contraire :

  • en cas de présence d'amiante, il prendra les dispositions nécessaires pour que les entreprises consultées répondent aux exigences réglementaires, le cas échéant par l’obtention de la certification, assurent la protection des salariés et de l’environnement et évacuent l'enrobé concerné en installation de stockage de déchets appropriée.
  • en cas de présence de HAP (enrobés à base de goudron) en teneur élevée, le donneur d’ordre restreindra ou exclura la possibilité de réutilisation des matériaux enrobés (actuellement 50mg/kg d'agrégats d'enrobés quelle que soit la réutilisation) ; cette valeur pourrait être relevée pour les réutilisations à froid (recyclage à l'émulsion ou mousse de bitume, utilisation comme grave non traitée‐GNT).

En cas de présence d'amiante

Jusqu’au début des années 90, certaines couches de roulement ont été réalisées avec des enrobés contenant des fibres d'amiante, généralement du chrysotile, à une teneur d'environ 1 % de la masse sèche. On estime la production de ce type d’enrobés à 0,4 % de la production annuelle d'enrobés à cette époque.

Travaux concernés

La caractérisation doit être faite pour toute opération sur enrobé bitumineux amenant à déstructurer les matériaux ou à émettre de la poussière. Trois natures de travaux sont concernées :

  • Interventions ponctuelles sur les revêtements routiers : découpe d’enrobés au marteau ou à la scie, détourage de regards, engravures réalisées à l’aide de petites raboteuses (largeur de rabotage <1m), bouchage de nids de poule, carottages en vue d’une caractérisation ou d'un diagnostic, etc.
  • Travaux de démolition de chaussées par des techniques autres que le rabotage : enlèvement des couches de chaussées au moyen d’engins d’extraction tels que pelles hydrauliques, chargeuses‐pelleteuses, chargeuses.
  • Travaux de rabotage sur chaussées : opérations d’une certaine envergure réalisées à l’aide de raboteuses équipées de fraises d’au moins un mètre de largeur et pour lesquelles les interventions manuelles sont plus limitées.

Les interventions ponctuelles relèvent plutôt de la sous‐section 4 « Dispositions particulières aux interventions sur des matériaux, des équipements, des matériels ou des articles susceptibles de provoquer l’émission de fibres d’amiante » du Décret n° 2012‐639 du 4 mai 2012 relatif aux risques d’exposition à l’amiante. Les deux autres types d’opérations relèvent plutôt de la sous‐section 3 « Dispositions spécifiques aux activités d’encapsulage et de retrait d’amiante ou d’articles en contenant » du même décret.

Les différences de référence aux sous‐sections 3 ou 4 ont pour conséquence la mise en oeuvre d’obligations différentes, notamment en matière de formation, de certification ou d’établissement de plan de retrait.

En cas de présence d'amiante, si le principe de l'enlèvement de l'enrobé est conservé :

  • Les dispositions à prendre pour réaliser les travaux sont définies par les articles R4412‐94 à 148 du code du travail (décret du 4 mai 2012 modifié par le décret 2013‐594 du 5 juillet 2013) qui traite de tous les types d’opération et les arrêtés d’application :
    ‐ Arrêté formation du 23 février 2013 ;
    ‐ Arrêté contrôle de l’empoussièrement du 14 août 2012 ;
    ‐ Arrêté certification du 14 décembre 2012 ;
    ‐ Arrêté EPI du 7 mars 2013,
    ‐ Arrêté MPC du 8 avril 2013
  • L’enrobé enlevé ne peut être réutilisé. Il doit être stocké en centre d'enfouissement adéquat.

En cas de HAP en teneur élevée

Les fortes teneurs en HAP peuvent provenir de la présence de goudron (le goudron provient de la distillation de la houille, alors que le bitume provient de celle du pétrole), fluxants ou autres dérivés houillers présents dans certains liants d'enduisage ou de couche d'accrochage. Leur présence à une teneur élevée limite la réutilisation des agrégats d’enrobés en recyclage à chaud dans des enrobés. Les goudrons ne sont plus utilisés depuis 1993 et les dérivés houillers depuis 2005.

Travaux concernés

La connaissance de la teneur en HAP d’un enrobé est rendue nécessaire pour déterminer la possibilité de le recycler à chaud ou à froid. Ceci concerne donc uniquement les travaux portant sur une quantité significative d'enrobé susceptible d’être recyclé à chaud ou à froid. En cas de présence de HAP en teneur supérieure à 50 mg/kg, le donneur d’ordre exclura la possibilité de réutilisation des agrégats d'enrobés à chaud ou tièdes. Cette valeur pourrait être relevée pour les réutilisations à froid.